Ordre national du Québec - 10 ans

«Vous êtes Québécoise.»

 

Le 28 mai 2013, Nana était reçue au salon rouge de l'Hôtel du Parlement. À cette occasion, l’ex première ministre, Pauline Marois, lui remettait l’insigne d’officière de l'Ordre national en reconnaissance de ses liens tissés avec le Québec et pour sa participation au rayonnement de notre culture.

 

Extraits du discours de Pauline Marois:

«Peu d’artistes dans toute l’histoire du genre humain auront fait autant pour rapprocher les peuples en partageant ce qu’ils ont de plus beau à offrir: leur culture.»


«Très tôt, vous avez…fait la découverte d’une nation au destin singulier qui connaissait alors un éveil sans précédent. Cette rencontre a été…un coup de foudre mutuel.»


«Nous étions en train de l’apprendre par nous-mêmes, mais vous avez rappelé que notre culture, notre manière bien particulière de nous raconter en français, c’était aussi notre chemin pour rejoindre l’universel.»


«Vous avez eu un coup de cœur pour le Québec et les Québécoises et les Québécois vous ont bien rendu cette affection. Depuis, vous avez su faire rayonner la culture d’ici en chantant des airs de nos plus illustres artistes…»


«Vous êtes Québécoise par votre œuvre, par votre humanité, par votre universalité.»


«Aujourd’hui, la nation québécoise tente bien humblement de vous redonner cet amour que vous lui avez offert. Nana Mouskouri, c’est un honneur pour moi de vous accueillir et de vous remettre au nom du peuple québécois l’insigne d’officière de l’Ordre national du Québec.»

 

Extraits du discours de Nana:

«Il y a presqu’un demi-siècle, j’ai découvert votre beau pays qui est devenu petit à petit le mien…C’était le début d’une longue histoire d’amour et de respect…»


«J’ai été influencée et j’ai enrichi mes racines grecques par votre culture, ses valeurs musicales et traditionnelles en écoutant des artistes, des poètes canadiens…»


«C’est avec mon pays la Grèce, le Québec et tout le Canada que j’aimerais partager cette distinction d’honneur aujourd’hui.»


«Merci de me faire sentir aujourd’hui que je reviens chez nous.»